La poudre a parlé, j’ai une envie féroce de skier. Je propose à ma sœur de m’accompagner. Elle n’a pas skié depuis 5 ans et ne joue pas dans la catégorie des téméraires. J’ai ce qu’il nous faut. Hautacam.
Celle-ci, il faut la garder suspendue jusqu’à la levée des barrières. À Larrau, on peut se faire un combo du diable. Une première nuit rustique dans la cabane de Pista, au pied de l’impressionnante cascade du même nom. Puis une autre chez Etchemaïté, cet hôtel-restaurant de famille encore plus sûr qu’une Sicav dans les années 1990.
Quelques mètres carrés suffisent à contenir une utopie. Une maison sans le moindre verrou à sa porte. Un petit ermitage de montagne ouvert à qui veut se retirer du monde réel pour quelques heures.
On ne présente plus la passerelle d’Holzarte à Larrau. Un peu plus haut, le cayolar d’Olhadubi est plus confidentiel. Cette belle cabane ouverte à l’année nous a tenus au chaud toute la nuit. Idéal pour se couper du monde.
C’est reparti pour les nuits en cabanes, saison automne/hiver. Direction la vallée d’Aspe pour jouer aux vrais montagnards et passer une nuit à la cabane d’Ichéus.
On continue de sacraliser ce tout petit patrimoine rustique des tables de pique-nique. Cette fois entre Mauléon et Tardets pour une galette panoramique.